• « L'Europe, c'est trop loin de nous »

    Les politiques européennes impactent directement notre quotidien : la libre circulation des personnes et des entreprises, l’euro, la coopération policière sont autant d’illustrations de ce que la construction européenne nous apporte concrètement. L’Union européenne n’est pas qu'une succession d’institutions, elle prend vie dans nos territoires, au plus près de nous. De nombreux projets locaux n’auraient pas pu voir le jour sans l’aide financière de l’Union, comme la construction du port d’Auxonne en Bourgogne (financée à 10% par l’Union européenne) ou l’aménagement de l’Université Paris 13 à la Plaine Commune, en banlieue parisienne (financé à 30,25%).

    Notre proposition

    Développer un plan ambitieux d’infrastructures matérielles et immatérielles par une approche intégrée et non cloisonnée des territoires.

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  • « Bruxelles ne tient jamais compte des citoyens »

    Le Parlement européen, dont nous allons élire les membres le 25 mai prochain, a un rôle clé dans l'adoption des textes européens. Ce sont nos députés, en lien avec les ministres de chaque pays réunis au sein du Conseil de l'Union européenne, qui décident de modifier et d'adopter ou non les "lois" européennes. D'autre part, par la collecte d'un certain nombre de signatures, "l'initiative citoyenne européenne" permet de participer directement à l'élaboration des politiques. Les institutions européennes sont donc dépendantes du choix et des initiatives des citoyens. Pour autant, la Commission européenne, qui propose les textes au Parlement et au Conseil, doit être plus à l'écoute et ne doit pas conserver seule la capacité de proposer des réformes.

    Notre proposition

    Valoriser l’initiative citoyenne pour faire émerger une véritable e-démocratie participative européenne.

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  • « L'élargissement s'est fait trop vite (Grèce, Roumanie, Bulgarie...) »

    Le projet européen avait vocation à intégrer, après la chute du Mur de Berlin, une grande partie des pays d’Europe Centrale et Orientale qui en faisaient la demande. Les élargissements se sont donc faits dans un court laps de temps, sans toujours prendre le temps de l’approfondissement politique. Le temps est venu d’assumer la vision d’une Europe différenciée, qui continuerait à se développer avec ses 28 Etats membres mais dans laquelle la zone euro serait approfondie. Les 18 pays qui ont la même monnaie, et notamment la France, ont particulièrement besoin d'un cap économique cohérent et concerté sur lequel les citoyens puissent s'exprimer démocratiquement.

    Notre proposition

    Développer une intégration politique de la zone euro avec des institutions propres et un contrôle démocratique permanent. Approfondir l'Union européenne plutôt que l'élargir, en privilégiant les politique de coopération.

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  • « L'Europe, c'est la mondialisation ultra-libérale »

    L’Europe n’aggrave pas la mondialisation, elle nous aide à peser face aux pays émergents et aux grandes puissances économiques. Sans elle, la France n'aurait pas la même influence dans la mondialisation et les négociations internationales, dans la mesure où nous représentons seulement 0,94 % de la population mondiale lorsque la Chine en représente 20%. Il est plus pertinent de construire l’Europe que nous souhaitons en pesant en son sein plutôt que de s'en détacher. Loin de menacer l’identité française, l’Union lui offre un espace pour se déployer et préserver ses spécificités au sein d’un monde multipolaire. Abandonner l’Union européenne nous affaiblirait considérablement.

    Notre proposition

    Appliquer le principe de réciprocité dans les accords de libre-échange afin d’avoir des partenariats équilibrés et faire respecter les normes sociales et environnementales européennes.

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  • « L'UE favorise l'immigration »

    Loin de l’idée d’Europe-passoire due à la libre circulation et Schengen*, l’agence de lutte contre l’immigration clandestine Frontex* a été mise en place puis complétée par Eurosur*. Une coopération policière et judiciaire a été développée. Des règles communes d’obtention des visas ont été créées. Revenir à nos frontières ne stoppera pas le phénomène d’immigration clandestine, cela nous privera de la libre circulation au sein de l’Union, tout en restreignant nos capacités de contrôle. Contrairement à une idée répandue, l’Europe donne aux États les moyens de limiter les abus de leur système de protection sociale, et non l'inverse.

    Notre proposition

    Renforcer la police européenne des frontières avec une mutualisation des moyens de contrôle et de secours aux frontières (Frontex et Eurosur) et développer une politique européenne d’immigration choisie par une Agence européenne d’immigration.

    *Schengen est l’association de 26 Etats européens formant un espace de libre circulation des personnes. Eurosur coordonne les interventions de contrôle aux frontières ou le sauvetage de migrants en mer. Frontex coordonne les interventions de contrôle aux frontières avec les États non membres.

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  • « L'Europe est responsable de l'austérité »

    Nous avons une monnaie commune mais chaque État membre est libre de déterminer sa politique économique : par exemple une politique davantage apparentée à de la rigueur, ou à de la relance. L’Europe nous oblige avant tout à une bonne gouvernance en veillant à ce que les pays n'augmentent pas leurs dette et déficit tout en s'assurant que les autres Etats membres soient en capacité de lui venir en aide en cas de nouvelle crise. L'austérité n'a jamais été un objectif mais un mal nécessaire. Les efforts budgétaires imposés à la Grèce depuis 2010 ont permis au pays de retrouver la confiance des investisseurs et d'assainir ses finances.

    Notre proposition

    Doter l’Union d’un vrai budget autonome de la zone euro, alimenté par des ressources propres. Ce budget sera destiné à permettre des politiques de maintien de l’emploi et des investissements d’avenir.

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  • « Le vote aux européennes ne changera rien à l'Europe »

    Voter le 25 mai prochain aura une influence directe sur l’orientation politique de l’Union. Le Parlement européen sera élu par plus de 385 millions d’Européens. Il amende ou rejette tous les projets de législations européennes et vote le budget. Il est plus transparent (votes publics et lobbys encadrés) et plus studieux (absentéisme sanctionné financièrement) que nos parlements nationaux. Les futurs députés européens éliront le prochain président de la Commission européenne. Le Conseil européen – les chefs d’État et de gouvernement – leur proposeront un nom en prenant en compte le résultat des élections européennes. Les partis politiques européens ont ainsi désigné leur candidat à ce poste : Guy Verhofstadt sera le nôtre.

    Notre proposition

    Un Président de l’Union européenne élu directement par les citoyens européens pour incarner l’Europe politique et un Parlement européen avec un droit d’initiative législative, dont il est aujourd’hui privé.

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  • « L'euro et l'Europe coûtent chers »

    L’euro n’est pas une dépense supplémentaire. Malgré l’impression que nous pouvons en avoir, les prix ont moins augmenté depuis que nous avons l’euro : 1.7% par an en moyenne contre 2.2% par an à avant l’euro. De même, l’Union européenne coûte 67 centimes en moyenne au citoyen européen par jour : la mairie de Paris compte par exemple plus de fonctionnaires (51.000) que les institutions européennes (33.000). L’euro joue un rôle majeur dans notre économie, nous réalisons la moitié de nos échanges commerciaux avec la zone euro (47% en 2013).

    Notre proposition

    Une intégration politique de la zone euro avec des institutions propres en s’emboîtant dans les institutions à 28 afin d’éviter les duplications coûteuses et un contrôle parlementaire de la zone euro.

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  • « L'Europe ne pense pas à l'environnement »

    L’Union européenne est la seule grande puissance à se donner les moyens d'une véritable ambition en matière d’environnement, et le Paquet Energie-Climat 2030 en témoigne. D’ici 2030, les Etats-membres devront réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre. Elle a par ailleurs engagé une lutte contre le vrai-faux bio afin notamment de protéger les exploitations européennes contre la concurrence déloyale des pays tiers.

    Notre proposition

    Fixer l’objectif européen de réduction des émissions de CO2 à 50% et proposer une contribution écologique sur les produits importés dans l’Union.

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  • « L'Europe privilégie les entreprises aux consommateurs »

    La protection de la sécurité et des droits des consommateurs est l’une des principales missions de la Commission européenne. Le marquage de conformité « CE » en atteste. Chaque jouet, par exemple, subit de nombreux contrôles de sécurité tout comme les produits cosmétiques puisque des règles communes en matière de composition, d’étiquetage et d’emballage visent à garantir la sécurité de ces produits. Avec le règlement REACH, l’utilisation des produits chimiques dans l’industrie participent à cette même volonté de protéger les consommateurs.

    Notre proposition

    Un label obligatoire « Fabriqué en Europe » et une indication sur l’origine nationale des produits.

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